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  • Fil d’Ariane

    Un Fil d’Ariane qui cherche à montrer combien les différences n’ont aucun problème à coexister, et combien leurs confrontations, aussi paradoxales soient-elles, sont toujours un moteur vers l’émancipation.

    Locatelli est généralement présenté comme l’un des plus dignes représentants de ces violonistes et compositeurs italiens baroques qui jouaient, les yeux exorbités, l’écume aux lèvres, la perruque folle, la contorsion nerveuse et le pied sonore. Mais au-delà de ce personnage fantasque, Locatelli est un compositeur hors pair : il ne cesse d’explorer, n’hésite pas à se perdre dans les tonalités les plus improbables, les structures les moins symétriques, ses mouvements lents se déploient dans une juste expression qui touche l’être au plus profond.
    Sa musique est capable d’éveiller une joie, une jubilation, une truculence et un humour espiègle au travers de ses mouvements rapides…un enthousiasme haut en couleurs.” explique Marianne Piketty. Fil d’Ariane rassemble ses plus belles pages, celles qui mettent en relief cet univers sonore singulier, n’hésitant pas à rassembler des identités à priori diverses pour construire un déroulé dramatique. Il s’agit d’une traversée, celui du tourbillon de la vie où l’on passera d’une Sinfonia funebre à une Introduzione teatrale, du silence à la lumière, de la plainte à l’émancipation d’Ariane.

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    C’est cette idée de variété et d’errance, de perte de point de repère, qui a motivé ce projet. Le programme présente différents îlots de la musique de Locatelli… entre lesquels le compositeur Alex Nante se charge de dériver : « Il s’agit symboliquement du vagabondage de l’âme qui déambule à travers des états désolés et silencieux ou agitée par des doutes profonds, dans l’attente d’une vérité qui puisse la rendre libre ». 

    📰LA PRESSE EN PARLE📰

    « A la tête de son ensemble, le bien nommé Concert idéal, Marianne Piketty déroule avec art la pelote de fils violonistiques dans un labyrinthe dont, comme nous, elle ne semble pas vouloir sortir. » Le Monde (2018)

    « La musique d’Alex Nante se glisse habilement entre les mouvements de Locatelli. Le lien  persiste grâce au dynamisme et à l’agilité des musiciens, qui semblent avoir tissé ce disque d’une formidable cohérence en un seul morceau. » ComposHer (2018)

    « This is an album of joyful synthesis and occasional genius, a thoughtful experiment in threading together the old and the new. » Gramophone (2018)